Partie de rien elle est devenue multimillionnaire, emploie plus de 5000 personnes et génère plus de 3 milliards FCFA de chiffre d’affaire par an. Elle s’appelle Philomène Tia, une femme d’affaire ivoirienne au parcours atypique. Voici son histoire.
Tout serait parti de son mariage forcé avec un vieux polygame à l’âge de 17 ans ” mon papa m’a donné en mariage forcé ” désormais mariée et femme de foyer , elle tomba enceinte
« Enceinte de mon premier enfant, j’ai demandé une parcelle cultivable à mon mari. En un mois, j’ai balayé un hectare. Après ce travail, je n’avais pas d’argent pour payer la semence. Je suis allée voir mon mari pour m’aider. Mais malheureusement il a refusé, parce qu’il estimait que si j’ai eu le courage de balayer un hectare, ce que je peux me débrouiller pour avoir la semence. C’est ainsi que j’étais obligée d’aller travailler dans les champs des gens, contre 600 FCFA le jour. Nous sommes en 1984. De cet argent, je prenais 500 FCFA pour acheter les semences et 100 FCFA pour payer un plat d’attiécké (un plat fait à base de manioc et très consommé en Côte d’Ivoire, ndlr) pour mon dîner. Après plusieurs jours de dure labeur, je me suis retrouvée avec la semence nécessaire pour mon hectare », se souvient-elle.
La diversification de ses activités n’a pas fait oublier à Tia Philomène son amour d’antan : les transports. Aujourd’hui, elle est à la tête de l’une des grandes compagnies de transports de Côte-d’Ivoire, MT International. Une entreprise qui est en train de révolutionner le monde du transport en Côte d’Ivoire à partir de la ville Man. Elle dispose d’une dizaine de cars dont certains de niveau VIP avec toutes les commodités (Connexion Wifi, table à manger, latrine, télévision…) elle a investi dans plusieurs domaines ( agriculture, l’élevage, hôtel , immobilier et boissons) ce qui a fait d’elle l’une des femmes les plus riches de la côte d’ivoire.
On ne baisse pas les bras devant les difficultés, soyez focus sur vos objectifs. Il n’y a aucun secret pour la réussite. Le seul secret, s’il y en a, c’est le travail et d’apprendre de ses échecs.
La Rédaction