CEA / CAPC outille les éditeurs en ligne et blogueurs de l’Afrique francophone spécialisés dans le commerce et le développement sur la ZLECAf à Dakar (Sénégal)

Le Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) organise du 7 au 9 septembre 2022 à l’Hôtel Radisson Blu de Dakar (Sénégal), un atelier de formation à l’intention des éditeurs en ligne et des blogueurs spécialisés dans le commerce et le développement afin d’améliorer leur couverture sur la ZLECAf. L’objectif général de cet atelier qui cible les médias francophones africains est de conforter la connaissance et l’appréhension du rôle de la ZLECAf dans l’impulsion de la croissance économique. La présente rencontre offre aussi des opportunités d’échanges et de partages d’expériences afin de permettre aux participants d’explorer les dernières approches et techniques de reportage sur les projets de développement.

Dakar (Sénégal) : Aline ASSANKPON

Venus de la région de l’Afrique francophone, une trentaine de médias se familiarise sur le «Partenariat pour la sensibilisation et la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange de la Zone de Libre-échange Continental en Afrique (ZLECAf.  Revenir sur la genèse de la ZLECAf, sa mise œuvre, l’état des lieux, son évolution et son impact sur nos économies nationales et ce qui freine sa mise en œuvre sur le continent.

Trois objectifs spécifiques sous-tendent en effet, la tenue de cet atelier ; notamment : Affiner les connaissances et compétences des journalistes sur l’établissement de rapports sur la ZLECAf et les impacts au niveau local; Outiller les journalistes avec des connaissances et compétences spécialisées grâce aux produits de savoir les plus récents de la CEA afin qu’ils puissent suivre la ZLECAf et communiquer à son sujet dans leur communauté, pays et/ou région; et enfin, développer les stratégies et compagnes de commercialisation sur les réseaux sociaux sur la ZLECAf.

Pour rappel, en signant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), les dirigeants africains ont fait un pas de géant pour le développement du continent, signalant que les idéaux du traité d’Abuja sur la Communauté économique africaine seront désormais réalisés. « La ZLECAf a le potentiel de générer une série d’avantages en soutenant la création d’échanges commerciaux, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté » a déclaré Adeyinka Adeyem, Conseiller principal du Centre Africain pour les Politiques commerciales (CAPC).

En Afrique, de nombreux défis auxquels les éditeurs étaient confrontés avant la pandémie de Covid-19, ont été exposés, exacerbés et accélérés. Les augmentations constantes des coûts d’impression, l’effondrement de la poste, la baisse des dépenses publicitaires, la technologie et l’évolution constante du comportement des lecteurs ont tous joué un rôle. «La pandémie a accéléré le rythme du passage de l’édition imprimée à l’édition numérique, promettant ainsi qu’un plus grand nombre de livres et d’articles seront disponibles sous forme numérique ».

Bien que la ZLECAf soit désormais connu et fréquemment cité dans certains cercles, de nombreuses parties prenantes n’en ont toujours pas connaissance ou ne savent pas ce qu’elle signifie pour elles. De nombreuses parties prenantes qui pourraient être amenées à prendre des mesures dans le cadre de la ZLECAf ne connaissent pas clairement le rôle et les avantages qu’elles pourraient en tirer.

En communiquant de manière stratégique avec ces publics pour répondre à leurs besoins d’information, on peut lever certains des obstacles à l’action. C’est à juste titre que cette rencontre de Dakar, permettra aux journalistes de voir dans quel contexte communiquer sur la ZLECAf dans leur pays respectifs en utilisant les derniers produits de connaissance de la CEA – y compris ARIA X, qui est un instrument de communication qui leur permettra d’avoir des informations fiables sur la ZLECAf.

« C’est un outil qui permet d’identifier les différentes sources des articles et de détecter les publications qui relèvent de la désinformation volontaire et celles de mal-information (involontaire). L’utilisation de cet outil aura l’avantage pour les journalistes d’avoir à traiter des informations correctes et fiables » a déclaré Adéyinka Adéyèmi.

Quatre communications sont inscrites à l’agenda de la première journée suivies des échanges, des clarifications, des questions et réponses. De la Communication, journalisme et développement humain, quels enjeux pour la stimulation de la croissance économique dans les productions médiatiques présentée par Dr Ouoba Compaoré ; l’Etat de la mise en œuvre de la ZLECAf par Mme Mahlet Girma ; le Projet conjoint EIF-ECA-IFC en appui à la ZLECAf en Afrique de l’Ouest, par Tahirou Gouro, Responsable de la Communication au Bureau sous-régional de la CEA en Afrique de l’Ouest et enfin, les défis de la communication sur la ZLECAf : voir la forêt et les arbres en même temps. Intégrité des données, des informations erronées, désinformation et clarification par M. Bunmi Makinwa.

 

Durant les trois jours, l’atelier offrira également l’occasion aux médias francophones de s’approprier des connaissances sur la façon de créer un contenu de blog de qualité sur les questions de commerce et de développement que les lecteurs trouveront passionnant à lire et à partager ; construire une stratégie de blog ; Fournir des connaissances de base sur les reportages d’actualités numériques pour les journalistes débutants et chevronnés, en utilisant du matériel d’apprentissage de pointe et des tutoriels pratiques.

Il s’agit de soutenir l’élaboration d’articles novateurs, qui seront publiés par l’intermédiaire de leurs réseaux existants et/ou nouveaux ; promouvoir la collaboration entre les éditeurs en ligne et les blogueurs dans différents pays africains ; et  déchiffrer le rôle des éditeurs en ligne lorsqu’ils traitent de questions commerciales et aborder les problèmes liés aux récits des médias afin de fournir un meilleur contexte, ce qui confère de la crédibilité et de la profondeur aux articles qui en résultent.

Source: L’-Integration ( Benin)

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