Une grande première en Afrique avec la création du premier Institut d’Economie Circulaire à Abidjan par le District Autonome de ladite capitale économique aux dires de son représentant à la COP 15 Abidjan 2022 Monsieur Kévin GNANGORAN .Ceci pour réduire le gaspillage des énergies et des ressources, à rallonger la durée d’ usage des biens de consommation et à redonner une nouvelle vie aux déchets.
La CUP15 Abidjan 2022 du 9 au 20 mai s’est penchée sur les solutions pour lutter contre la déforestation et la sécheresse dans le monde entier en général et en Afrique en particulier.
Lors de ses assises, plusieurs stands ont été dressés pour permettre aux Institutions et entreprises de présenter des mécanismes ou des stratégies pour accompagner les résolutions qui sortiraient de cette rencontre Onusienne avec 197 pays concernés.
C’est dans ce cadre que nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt la communication de M. Kévin GNANGORAN sur la création de l’Institut d’Economie Circulaire d’ Abidjan dénommé ‘’IECA’ créé le 14 février 2020 par un arrêté du District Autonome d’Abidjan.
Allant plus en profondeur, il a fait savoir l’objectif qui accompagne l’idée de la création de cet institut :’’ Cet Institut est créé pour promouvoir l’Economie Circulaire certes, mais aussi pour mettre en place une synergie d’acteurs que ce soit dans les administrations publiques ou privées, avec les partenaires au développement, les Collectivités territoriales, Associations professionnelles, Universités et autres’’.
Poursuivant, il ouvre cette brèche :”Aussi dans ses nombreuses missions, il est prévu d’intégrer l’Economie Circulaire dans la Recherche ainsi que dans les programmes d’apprentissage et de formation du Primaire à l’Université)”.
Pour les perspectives, il a fait savoir que le Ministre, Gouverneur Beugré Mambé et son équipe œuvrent pour qu’en 2025,cet Institut devienne un Institut d’Excellence de par ses bons résultats.
Son regret est sans équivoque en ce qui concerne la mauvaise gestion des forêts ivoiriennes :”Nous savons que les ressources naturelles s’épuisent .Alors,si rien n’est fait, les générations futures subiront les conséquences. Il y aura une disparition totale de nos forêts. Aujourd’hui, par exemple, le couvert forestier ivoirien qui avait aux heures de l’indépendance 23 millions d’hectares de forêts, n’a que deux millions aujourd’hui. Quel gâchis avions-nous fait!. Les pays développés ont de grands couverts de forêts qu’ils ne touchent pas car sachant son importance capitale. La course à l’ argent nous fait perdre la raison .L’ exemple patent, celui de l’ avènement de l’ hévéaculture en Côte d’ Ivoire. C’ était la ruée vers cette plante qui dit-on rapporte beaucoup financièrement et l’ on a sacrifié des hectares de forêts pour cela. Conséquence, cela a appauvri notre sol car cette plante ne cohabite qu’avec des produits maraichers, mais juste pour un temps.”
Comme solution, voici sa proposition :”Pour un approvisionnement durable, il y a lieu de maximiser nos ressources en utilisant à bon aiséant le peu qu’ on doit utiliser .C’ est pourquoi, nous lançons un appel aux industriels de produire des biens de consommation éco conçus prenant en compte la qualité,la performance et le recyclage en fin de vie. Par exemple, celui qui fabrique les bouteilles en plastique doit savoir qu’après utilisation, au lieu de jeter les débrits pour polluer la nature,l’on songe à sa reconversion.
La transformation de tout métal ou autres objets est possible aujourd’hui.”.
Pepson