Pascal N’Doumi, jeune -Entrepreneur-informaticien est le Président de la FENAJE-CI (fédération nationale des jeunes entrepreneurs de Côte D’IVOIRE). Qui est une organisation « dédiée à la défense des intérêts matériels et moraux des jeunes entrepreneurs ivoiriens. Elle se veut Libre et indépendante de toute tutelle administrative et de tout parti politique, car elle tire son existence de ses membres et travaille uniquement dans le but de servir les jeunes entrepreneurs ivoiriens», fait -il savoir.
Dans un entretien qu’il nous a accordé, il explique les difficultés des jeunes entrepreneurs qui freinent ” leur bel élan”, lisez plutôt…
Qu’elles sont véritablement les motivations, les ambitions et les objectifs clé de votre structure, la FENAJECI?
Notre unique ambition demeure celui de devenir le porte-parole de la jeunesse ivoirienne auprès des instances officielles, notamment être leur représentant, leur porte-voix pour accompagner grandement et en permanence notre jeunesse ivoirienne.
Nos objectifs sont nombreux à savoir : l’intégration des jeunes entrepreneurs dans la transition économique de la nation ivoirienne,
l’instauration d’un environnement propice au développement de la micro entreprise par la mise en place des conditions nécessaires et la mise en relation de différentes institutions et acteurs de l’économie. A cela s’ajoute, la formation qualifiante et professionnelle des porteurs de projets et des jeunes entrepreneurs dans tous les domaines.
L’obtention de la catégorisation des entreprises en Côte d’Ivoire et des marchés publics et privés, avoir des financement ou subventions pour ces membres.
Et c’est cela qui nous motive car nous restons convaincus que seul l’entrepreneuriat peut sortir la jeunesse de tous les maux entre aux l’oisiveté mère de tous les vices, le chômage et le manque d’emploi.
Peut-on savoir les actions que vous avez eu à mener dans le cadre de la promotion de votre structure et pour l’épanouissement de ses membres?
Depuis 2018, date de sa mise en place, la FENAJE-CI a mené plusieurs actions sur le terrain. D’abord, elle a initié des rencontres avec les pouvoirs publics étatiques et les organismes internationaux afin de nous faire connaître.
Plusieurs conventions et partenariats on été signé. Au plan de la communication pour une meilleure visibilité, nous essayons tant bien que mal à promouvoir cette structure qui se veut le défenseur de la jeunesse entreprenante. En termes d’actions, nous avons participé à plusieurs colloques et séminaires avec des ministères et organisations internationales, également à des projets de formation.
Depuis 2019, la FENAJE-CI a initié un salon international des professionnels des énergies renouvelables et solaires d’Abidjan SIES, nous sommes à notre 2ème édition cette année 2021 qui se tiendra en octobre prochain, tout ça pour exclusivement faire la promotion des PME et TPE membres de cette association. Etc.
Les financiers et autres acteurs de la Finance définissent l’Entrepreunariat comme un modèle qui sied plus à l’autonomisation des jeunes et des femmes, êtes vous du même avis ?
Plus ou moins juste je dirai car je partage d’une part cette idée mais d’autre part ce n’est que des discours. Les structures financières et acteurs financiers ne soutiennent pas l’entrepreneuriat jeune, lorsque cela est effectif, l’apport financier est encore sélectif.
En Côte d’Ivoire est-il possible, vu votre expérience dans les affaires, d’avoir l’encadrement nécessaire et les moyens pour mieux entreprendre lorsqu’on est jeune?
À votre question, je répondrai par la négative car à travers la FENAJE-CI nous avions connus les vrais réalités du terrain. en milieu entrepreneurial. Pourtant quand un jeune veut Entreprendre on l’accompagne, on l’encadre, on l’assiste, on l’appui financièrement mais en Côte d’Ivoire malheureusement ce n’est pas encore le cas.
Avez-vous un appel à lancer ?
Je voudrais lancer un appel à l’endroit de la jeunesse ivoirienne, leur signifier que seul l’entrepreneuriat peut nous sortir du goulot d’étranglement, nous offrir la liberté financière, l’autonomisation et l’indépendance. Nous devons donc de ce pas en tant que jeune emprunter le chemin de l’entrepreneuriat. Car nous nous devons d’être des créateurs d’emplois et non des demandeurs d’emplois. Je vous remercie
Réalisé par
LORNG Esmel